Les Amis du Vieux Sauveterre

Photos anciennes diverses

Ce dessin réalisé en 1770 est la  plus ancienne image de Sauveterre. Il a été réalisé par un ancêtre de la famille de Casamjor.

1770 sauveterre bearn 1

Avant la Maison du Gave

A l’entrée du vieux pont de la Légende était la vieille maison des pauvres avec son encorbellement au-dessus du gave, les toilettes peut-être… ? Sylvain Buquet, ouvrier à la tannerie Majourau, vivait dans cette maison vers 1900. Ensuite, voici l’ancien hôpital des pèlerins de Saint-Jacques, puis la fontaine et lavoir du Sénéchal avec ses larges pierres plates inclinées. Derrière, et dominant l’hôpital, se dresse la maison Monpribat. Enfin, la maison Majendie avec, sur le vieux mur de fortification, ses balcons superposés et sa haute tour carrée surveillant le pont et que Prosper Minvielle considère être la tour de Domezain.

Remarquez le sol pavé de galets, les pierres d’angle au bas des parapets protégeant ces derniers lors du passage des charrettes. Mais pourquoi tous ces galets posés sur le parapet… ? Regardez bien… le linge lavé au lavoir du Sénéchal était posé sur les parapets et calés avec ces galets…, le soleil faisait ensuite son travail.

1860 John Stewart, Photographe anglais en séjour à Pau en 1860. Photos au collodium réalisées à partir de 1855. Cliché de la BN « Estampes » 92C160233

Dons de M. Etienne Doze aux Amis du Vieux Sauveterre ainsi que les photos suivantes.

1860 stewart legende 1

C'est ici qu'étaient la Maison du Sénéchal et l'hôpital St Jacques pour les pélerins qui allaient à Saint Jacques de Compostelle par la voie de Vézelay.

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Le Rallye Gaston Fébus 1924

Ils sont beaux, n’est-ce pas, les sonneurs du Rallye Gaston Fébus dans leur costume ossalois... Créé le 20 mai 1912, il a longtemps connu les plus vifs succès, certes chez nous et dans toute la région, mais aussi à Irun, à Paris en 1925, lors de la représentation de la célèbre pièce d’Al Cartéro, « Chuquéte » ; à Boulogne également, jusqu’au Château de Pont-de-Briques où le petit-fils de M. Huret, ancien propriétaire de la Maison du Gave, les reçut magnifiquement.

Voici ces vaillants sonneurs en …

Debout : Pierre Aguerre – Henri Haget – Joseph Lauga – Comte de Viforano, président d’honneur – François Lonné - … - Jean Labourdette – Abel Claverie, président.

Accroupis : Etienne Mouchet – Marcellin Gastellu – Etienne Drets.

Rallye gf

Rallye Gaston Fébus en 1963

Rallye 1963

Arletty et l’Hôtel Rospide

A l’Hôtel Rospide, en 1939, pourtant quelques semaines à peine avant que n’éclate la guerre, voyez comme l’on savait rire et plaisanter, si l’on en juge du moins par ce beau tableau de belles dames et de beaux messieurs dont il convient de rappeler les noms :

Derrière : Imprésario d’Arletty – Pierre Doze – Paul Rospide – André Connault – Georges Corgnet – docteur Labat

Devant : Léon Bérard, ancien ministre et Académicien – Nadine Minvielle – Arletty* – Bibé Pau – Prosper Minvielle, maire – Mimi Pau – Henri Peyssard – Mado Berniard – Ginette Rospide.

* Arletty, est une grande actrice française qui séjourna souvent à Sauveterre. Elle joua dans les films de Marcel Carné (Hôtel du Nord, 1938 ; Le jour se lève, 1939 ; Les Visiteurs du soir, 1942 ; Les Enfants du paradis, 1944)

Arletty 1

L’Orphéon

Nous sommes en 1928. L’Orphéon de Sauveterre, sous la direction de Modeste Allais, par ses belles voix et ses harmonisations superbes, a longtemps enchanté les sensibles pavillons de tous les nombreux mélomanes de chez nous, et même au-delà. Voici donc ces fameux chanteurs de l’Orphéon et l’on peut reconnaître de gauche à droite…

Sur l’estrade : Joseph Lahitte – Alfred Cazaux – Jean Lordon – Pierre Feugas – Abbé Sain-Laurent – Simon Aguer – Henri Minvielle – René Laborde – Cassou – Pierre Samson – Victor Teulé – Saint-Cricq – François Lonné.

Sur les marches : Jean Dronda (Bringlet) – Pierre Moureu - … (clerc de Me Claverie ?).

En bas : Teulé – Auguste Lescoute – René Dupleix – Michel Haget – Chaussat – Jean-Louis Céré – Edouard Berd – François Salette – Modeste Allais, le chef – Etienne mouchet – Evariste Guillemjouan – Pierre Aguerre – Camy – Bernard Lordon – Moustrou (Pélo) – Labat – Jean-Baptiste Lalanne – Donné – Lahitte (chantre) – Lauga.

Orpheon

Les Coquelicots

En 1906 l’abbé Borie crée le « Cercle d’Etudes ». L’abbé Costedoat le remplace en 1909. Il transforme le Cercle d’Etudes en Patronage qui prend alors le nom de « Coquelicots de Sauveterre ». En 1911 il crée la clique des Coquelicots dont on peut encore aujourd’hui apprécier la sonorité de ses cuivres, le délié de ses fifres, le roulement de ses tambours, la grosse-caisse, les cymbales… Pas de défilés à Sauveterre sans les Coquelicots. Le costume comprend : pantalon blanc, maillot blanc avec coquelicot brodé par les dames patronnesses, béret blanc avec pompon, large ceinture de flanelle rouge.

Ils sont trop nombreux, nous ne pouvons donner le nom de chacun mais, parmi les « Coquelicots » vous reconnaîtrez, peut-être : Marcel Erny, Lonné, Peyroutet, Darrieulat, l’abbé Lagrille, les Moustrou, Marcel Camy, Michel Haget, Guilhemjouan, Lavielle, Teulé, Etienne Mouchet, Georges Haget, Mourlaàs, Pierre Mouchet…

Coquelicots

Les Spahis

Les Spahis furent créés pour les enfants, un peu après les coquelicots qu’ils précédaient si fièrement lors de défilés. Ils portaient culotte blanche bouffante et guêtres à petits boutons, boléro rouge parementé blanc, ceinture de flanelle bleue, et surtout la belle chéchia rouge avec son pompon de laine bleue mais que les mites, trop souvent hélas, attaquaient sauvagement, et que les mamans attentives devaient reconstruire afin de satisfaire leurs petits spahis. Les voici donc qui posent gravement pour vous…

De gauche à droite :

En bas : Prosper Casteigts - Jean-Louis Casteigts - Riri Villeneuve - Popel Mouchet - Jean-Louis Moustrou - Jean Labourdette - André Muthular - Clément Saint-Cricq - Yves Moustrou.

2ème rang : Lahitte - Jean Chiberry - Roger Bergeras - - Jojo Gastellu - Jean Hourmilougué.

3ème rang : Yo Chague - - - Jean-Baptiste Lauga.

4ème et dernier rang : Louis Villeneuve - Pierrot Lordon - Louis Mestéjanot - - Pierre Morlaàs -

Spahis 1934x

Cavalcade 1934 : Les Peaux-Rouges

Le camp des Peaux-Rouges s’éveille. Les Indiens sortent en pagne de leurs tentes, suivis bientôt de leurs enfants turbulents. Les pirogues participent aux joutes nautiques. Mais une caravelle avance sans bruit sur la rivière profonde, le gave d’Oloron, et accoste près du camp dont le chef est le puissant Marcel Souroste avec son pagne en plumes de paon. La belle prisonnière, Mlle Eslayon, est attachée au poteau de torture : c’est la danse du scalp. Les matelots débarquent alors, la bataille fait rage. Les arcs et les tomawaks affrontent les longs fusils. La hideuse mort paraît. Mais bientôt le plus courageux des matelots délivre notre belle et l’emporte sur le vaisseau…

Une première fête semblable avait déjà eu lieu dans l’île de la Glère en 1907.

Les élèves des écoles participèrent à la confection des pagnes, des nattes noires, des arcs, … La caravelle fut réalisée par Jean-Baptiste Gastellu d’après les dessins de son frère Marcellin. Elle avait 15m. de long, 3m. de large, et pouvait porter 20 marins. Descendue par le chemin d’Oreyte, elle fut mise à l’eau à Bourroumbe. Le gave la porta doucement ensuite jusqu’au bord de l’île de la Glère, face à l’ancienne « plage » où étaient placés les spectateurs. Le succès fut énorme, la recette excellente et le bénéfice fut versé à l’hospice et aux bonnes œuvres de la ville.

Caval peaux rouge 1

Cavalcade : la « Villa Chagrin »

La « Villa Chagrin » est le nom de la prison de Bayonne. L’affaire Stavisky… Le scandale financier atteint les milieux politiques français à partir de décembre 1933, quand fut découverte l’escroquerie réalisée par Alexandre Stavisky. Il avait émis sur le Crédit municipal de Bayonne des faux bons de caisse qui ne furent pas remboursés. « On le suicida » à Chamonix le 9 janvier 1934. Le scandale fut immense. Cette affaire contribua à la chute du ministère Chautemps. Des membres du Conseil municipal furent arrêtés et enfermés dans la « Villa Chagrin » de Bayonne, parmi ceux-ci, Garat, d’où, ci-dessous, le « Nid à Garat »...

Ce char, réalisé par Marcellin Gastellu, précisait au-dessus de la porte :

VILLA CHAGRIN PALACE

Niagara

Sur le char étaient accrochés plusieurs panneaux, l’un donnait le menu, un autre précisait…

Dernier confort, cuisine soignée

La maison reçoit les plus hautes personnalités de la politique et de la finance.

Recommandée aux personnes aimant le calme et la solitude.

Aimant le calme… et pourtant, ici, les prisonniers chantaient à tue-tête derrière les barreaux…

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La Cavalcade : le petit marquis et sa marquise

Le petit marquis, Jojo Gastellu, n’est pas peu fier de promener sa jolie petite marquise, Madeleine Gastellu, confortablement installée dans sa petite victoria que doit tirer la capricieuse petite chèvre, Blanchette. Jane Gastellu a quelques difficultés semble-t-il, pour faire comprendre à notre Blanchette qu’il faut être bien sage et mener sans caprice jusqu’à notre bon roi Henri, nos gentils marquis qui prononceront devant lui leur petit compliment.

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Cavalcade : la « Loterie Nationale »

La « Loterie Nationale » verra Paul Bonhoure, coiffeur à Tarascon, gagner 5 millions de francs de l’époque lors du premier tirage le 7 novembre 1933. Tous les Français rêvent alors… et chacun pense, pourquoi pas moi… ? Alors Jean-Baptiste Gastellu réalise son char avec grande roue et sièges numérotés portant chacun un enfant. De belles Mariannes surveillent attentivement la rotation de la chance, mais nul n’a gagné un enfant, ce jour-là du moins, lors de ce tirage… Le char magnifiquement décoré est tiré par deux bœufs puissants de la ferme du « Léloy ».

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Cavalcade Commune Libre

Caval commune libre 1

Cavalcade : la « Canonnière »

Réalisée par Lescoute, la belle canonnière navigue péniblement sur une mer enthousiaste de spectateurs inquiets qui se pressent autour d’elle. Elle ne fera pas usage malgré tout de ses canons pour aller plus avant, son étrave fendra la foule, certes avec difficulté mais sans avoir besoin de semer la terreur autour d’elle. D’ailleurs, le beau marin sur le bateau, n’est-il pas notre célèbre « Bringlet », Jean Dronda, ce joyeux figaro de la rue Bourg Mayou, toujours plaisantant, chantant, riant, distingué joueur de pelote, de foot, de rugby, et même de poker… Avec de tels marins, la foule peut être tranquille, elle ne court aucun danger.

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Cavalcade Trait d'Union

Cavalcade trait union

Cavalcade 1934 : notre bon roi Henri

Il fallait bien un président à cette manifestation. Quel est donc, parmi les illustres Béarnais celui qui pouvait le mieux représenter notre pays de Sauveterre ? Eh bien oui, c’est bien sûr notre bon roi Henri le Quatrième… Le voici donc entouré comme il se doit de sa cour et de ses courtisans. Les reconnaissez-vous ? Peut-être pas, voici donc quelques-uns de ces personnages.

Devant : Marie Morlaàs – Ginette Rospide – François Rospide, le roi Henri IV – Marie Drets – Mimi Gastellu.

Derrière : Jean-Baptiste Lalanne – René Guilhemjouan – Heugas – A. Sallenave – Pedro Lopez – Marguerite Drets – J. Camy – Paul Rospide – Henri Dussau – Cottabarren.

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Cavalcade : la « Guillotine »

La machine de Monsieur Guillotin fonctionnait encore en ce temps-là, et les têtes tombaient depuis 1792. L’égalité était-elle à ce prix… ? Quoiqu’il en soit, si le couperet tombe bien souvent, ici, sur le char, Sanson et ses assistants sont trop sérieusement occupés à vider des chopines pour s’en émouvoir le moins du monde. Mais le plus surprenant sur ce char, « c’est qu’il n’y avait que le guillotiné qui chantait » … il chantait, certes, mais il se chargeait également, lui aussi, d’exécuter activement et joyeusement les chopines que voulaient bien lui abandonner les assistants…

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Construction de la passerelle pour traverser vers l'île de la Glère

Passerelle

 

 

 

 

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