Les Amis du Vieux Sauveterre

Tour Monréal (XIIe - XIIIe siècles)

En sortant de l'église Saint-André, pas­sez devant la croix de fer élevée sur le rempart.

Voici la tour Monréal, elle doit son nom à la famille qui l’a sauvée de la ruine au 18e siècle, mais en 1523, « quelques hommes sous le commandement du baron de Miossens sont entrés par la poterne des immondices de la tour de Domezain découverte en 1996, lors des travaux de restauration de la Tour.

En 1676, sur la déclaration des biens (ADPA B680) le nom mentionné est Toulouze.

En 1744 Jacques Toulouze paie 2,10 livres sur le rôle au 1/10e par rue.

La famille Montréal achète la tour pour la sauver de la démolition (date inconnue).

En 1827 sur le cadastre napoléonien figure Comte de Monréal.

En 1886 classée Monument Historique

En 1910, Jean (Marie Joseph Arnold Jean) d’Andurain, a acquis le château de Trois-Villes des mains de Maurice de Montréal, l'achat comprenait aussi la tour dite de Montréal à Sauveterre.

En 1936, la mairie de Sauveterre débloque un crédit de cinq cent quatre-vingt francs pour achat, frais d’achat compris, de la vieille Tour de Monréal.

 
 

La tour Monréal est bâtie en pierres calcaires de moyen appa­reil. Haute de plus de 30 m, elle a une forme rectan­gulaire (15 m de long et 11 m de large), et ses murs font 0,85 m d'épaisseur. La partie supérieure de la tour supportait autrefois un chemin de ronde avec merlons et créneaux.

Face Est de la tour

Avec ses meurtrières qui percent le mur Est qui vous fait face, la tour proté­geait la partie Sud des remparts de la cité, et participait ainsi direc­tement à la protection du Béarn. Les pierres alignées qui débordent (corbeaux) et les trous rectangulaires (boulins) recevaient une galerie en bois couverte de défense (hourd), à laquelle la porte haute permettait d'accéder.

Intérieur de la tour

La tour comprenait cinq niveaux :

  • le rez-de-chaussée ;
  • trois niveaux marqués par les trois rangées de corbeaux qui supportaient les poutres des planchers ;
  • le chemin de ronde.

Des échelles, que l'on retirait en cas de danger, reliaient ces différents niveaux entre eux.

Des cavités dans le mur Ouest aux 2e et 3e étages étaient destinées au rangement. Les portes sont barrées. Dans le mur Nord, il y a deux portes : la porte supérieure s'ouvrait vers le bâtiment accolé à l'arrière, mais la deuxième, murée à environ 5 m au-dessous de la précédente, reste encore bien mystérieuse. Serait-ce la porte d'entrée d'un souterrain... ?

Face Sud de la tour

Descendez les marches de l'escalier. Vue depuis le bas, la tour est imposante et impressionnante dans son élévation. Sur la face Sud, portes, boulins et corbeaux attestent la présence de galeries autrefois. La belle baie géminée, semblable à celles du clocher, éclairait le deuxième étage dont la galerie commu­niquait avec le hourd Est. La qualité de cette baie nous montre que si cette tour était bien une tour de défense, elle était aussi un lieu de rési­dence. Mais de résidence bien temporaire certainement : en effet, à l'intérieur de la tour, il n'y a ni cheminées, ni latrines !

Commentaires

  • Florence MACON (AD64)
    bonjour ,
    nous organisons notre AG à Sauveterre le 11 juin et nous souhaitons proposer une après-midi culturelle en découvrant autrement Sauveterre.
    serait-il possible que vous nous proposiez un circuit de découverte avec les passages emblématiques (Tour Monréal, pont de la légende..) nous aurons un public mixte (adultes et jeunes).
    au delà de votre disponibilité, quel en sera le coût?
    je vous remercie de l'attention portée à notre demande, et dans l'attente de vous rencontrer trés prochainement.
    bien cordialement
    Florence MACON, directrice des FRANCAS 64

Ajouter un commentaire